La question de l’exploitation artisanale illégale des mines d’or est une préoccupation pour l’Etat de Côte de d’Ivoire. Pour résoudre cephénomène, des mesures allant de la sensibilisation à la création des brigades de répression ont été prise. En dépit de ces actions menées, cettepratique demeure. Ce texte se propose d’analyser de manière globale les facteurs explicatifs de la persistance de l’artisanat minier illégal en milieu rural ivoirien à partir d’une étude de cas : celui de la sous-préfecture de Hiré ; une zone où la pratique de l’artisanat minier clandestin se développe de manière asymétrique à celle de l’exploitation légale.

L’étude est essentiellement qualitative. Pour la collecte des données, lesentretiens ont été réalisés auprès de différents groupes d’acteurs quiparticipent au système de production dans la mine artisanale : 03 chefs de mines, 03 propriétaires terriens, 20 ouvriers, 03 représentants del’administration locale (la mairie), 05 membres de la chefferie villageoise.Les résultats de l’étude montre que la persistance de l’artisanat minier est le fait d’une innovation sociale qui à émergée territorialement en s’instituant tout en aboutissant à une transformation sociale.